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Nous avons eu ce jour, 30 janvier 2013, la confirmation écrite que FREE a abandonné son projet d'installation d'antenne sur le stade, à la demande de Mme le Maire.

Rappel des faits :

L’Association des Bords de Marne s’est opposée vigoureusement à un projet de construction d’une antenne-relais pour la téléphonie mobile autorisé par la Mairie sur le stade Lionel Hurtebize à Champs, à proximité des écoles Olivier Paulat et des nombreuses habitations, notamment Boulevard de la République et Allée des Perdrix (Brighton-Square) ainsi que des autres rues alentours. Voici comment.

Le 25 octobre 2012 vers 11 heures, mon épouse et moi-même découvrons par hasard et avec stupéfaction en promenant notre petit chien, le contenu de l’affichage apposé sur la porte d’entrée du stade Lionel Hurtebize située Allée Olivier Paulat à Champs, c'est-à-dire sur le chemin des écoles toutes proches. L’affaire a été votée par le Conseil municipal. Un permis de construire doublé d’un arrêté municipal ont été signés par madame le Maire pour la construction d’une antenne-relais à cet endroit. Nous n’en croyons pas nos yeux. N’en ayant pas entendu parler, nous décidons aussitôt de rédiger et de distribuer des tracts dans les boîtes à lettres des riverains les plus proches, c'est-à-dire Boulevard de la République et Allée des Perdrix, afin d’en informer d’urgence les habitants. Nous rédigeons aussitôt une première lettre de protestation à madame le Maire de Champs. Nouvelle stupeur : aucun des habitants n’était informé de ce projet. On sait que de grandes précautions doivent être prises en pareil cas, comme le préconise la règle s’appuyant sur des rapports scientifiques mettant en garde sur la présomption de danger potentiel pour la santé des habitants, et comme le conseille l’Association des Maires de France.

C’est la colère. Il faut aller très vite. Le permis de construire a été signé par madame le Maire le 18 septembre 2012. La Loi prévoit un délai de 2 mois pour intervenir et déposer un recours. Les habitants se prennent en main. Les responsables de la copropriété Brighton-Square notamment mènent l’affaire « tambour-battant ». Un dossier pouvant être déposé sur le bureau d’un juge est rapidement constitué. Nous rédigeons de notre côté une deuxième lettre de protestation à madame le Maire, la première n’ayant reçu aucune réponse. Nous consultons le dossier du permis de construire. Nous faisons des photographies du site. Une pétition est présentée à madame le Maire par les riverains demandant l’abrogation du projet à cet endroit. Elle recueille plus de 100 signatures. La presse et la télévision sont contactées. Dès lors l’affaire est sur le chemin de la justice si le bon sens et la raison ne prévalent pas.


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